mardi 18 décembre 2007

... sans relâche


Ici les choses ne changent pas, on travaille toujours autant et bizarrement on tient le coup. Là j’ai terminé plus tôt que d’habitude (il est tout de même minuit) parce que la piste doit être refaite.
La lumière constante fait que l'on perd totalement la notion de temps. Tout à l’heure j’avais l’impression d’être le matin et il était en réalité 17h30. Le fait de ne faire QUE travailler et pratiquement pas dormir n’aide évidemment pas. Alain (et le capitaine du bateau qui veut décharger au plus vite) pousse tout le monde à bout, ce qu’on fait n’est pas encore assez, il faudrait qu’on prenne encore moins de temps pour manger etc.
On se dit que ce n’est que pour une courte période.
J’ai rencontré une partie de l’équipe, celle qui repart avec le bateau, car je n’ai pas encore été au camp de base (qui se trouve quand même à plus de 200 km d’ici).
Ceux que j’ai vus sont en général très contents de l’ambiance qu’il y a là-bas, certains d’entre eux sont même tristes de partir. C’est une bonne nouvelle.

J’ai une petite pointe de nostalgie quand vous me parlez du sapin de Noël, ici je crains qu’on ne passe le 25 décembre à la côte occupé à décharger. J’aimerais au moins être au camp de base, là il y aura une bonne ambiance j’en suis certain !!
On verra.
Sinon, je vais bien, c’est juste que, même si je sais que je suis ici pour travailler, j’aimerais quand même avoir un minimum de temps pour moi, ne serait-ce que pour laver mes vêtements qui s’empilent, mais aussi et surtout pour écrire des mails plus à mon aise.
Mais bon, une fois au camp de base ce ne sera (j’espère) pas aussi soutenu.

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